Ces quelques lignes expliquent pourquoi j'ai pris la décision de suspendre mon implication dans le développement et la maintenance du logiciel WIMS.

En 2019 a eu lieu mon troisième rendez-vous de carrière. Au regard de mon investissement professionnel et de la diversité de mon parcours, les deux évaluateurs (Inspecteur général et chef d'établissement) ainsi que les services du ministre de l'éducation nationale ont décidé de porter un avis "Très satisfaisant". Autrement dit un cran en dessous du niveau maximal possible et en dessous d'au moins 30% des enseignants agrégés.
Les deux évaluateurs ont pour mission de dresser un bilan de l'activité professionnelle de l'enseignant durant sa carrière afin de produire un compte rendu qui permettra au ministre d'établir un avis. Constatant un décalage notable entre mon parcours professionnel (consultable en parcourant les différents liens de ce site) et le compte rendu des deux évaluateurs (consultable ici), une longue période de contestations a débuté : Toutes ces tentatives pour faire reconnaître mon activité professionnelle ont été infructueuses.

Je précise, s'agissant de l'utilisation de WIMS que : L'ensemble de ce disposif repose sur l'engagement depuis 20 ans de quelques dizaines de bénévoles pour la création des exercices et d'une poignée de passionnés, tout autant bénévoles, pour le logiciel lui-même (sans oublier, bien sûr, l'auteur d'origine de WIMS qui nous a malheureusement quitté en 2014). Pour la plupart, ces personnes sont des enseignants. Pour ma part je participe à ce projet depuis le début (comme chacun peut le constater sur les pages de ce site). Il est vrai que le logiciel WIMS et ses ressources sont libres d'utilisation mais cela ne me semble pas justifier une absence de reconnaissance, par l'institution, des compétences autant techniques, que pédagogiques et didactiques nécessaires à cette activité. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de manifester mon désaccord avec la décision des services du ministre de l'éducation nationale en suspendant toute activité bénévole que le ministère pourrait utiliser. Ce qui comprend donc mon implication dans WIMS.

Le reste de ce texte, plus technique, expose quelques éléments issus des trois documents suivants : Ces éléments permettent de comprendre un peu mieux le fonctionnement du ministère en ce qui concerne le PPCR et plus précisément les rendez-vous de carrière.
On peut y lire :
En résumé, l'avis porté par les deux évaluateurs ne peut jamais être remis en question, même si, (pour les deux que j'ai pu croiser) ces derniers sont incapables d'expliciter les critères (même personnels) qu'ils utilisent pour fixer les niveaux d'expertise dans chacune des 11 compétences qu'ils évaluent. Je me demande ce qu'il se passerait si un enseignant était incapable de justifier la note ou l'appréciation qu'il attribue à un élève !